Au début, quand l’enfant apprend à écrire, il écrit des « formes ». Ce n’est qu’après avoir une maîtrise de ces formes que l’enfant aborde l’écriture. Plus l’exécution de la forme sera facile et plus le trait (qui compose la forme) pourra être fait sans effort.
Lors de la rééducation, il s’agira de restaurer la droite et le courbe, composantes de l’écriture. Il est primordial de travailler les formes composant les lettres avant d’aborder celles-ci directement. Les principales formes étudiées sont la boucle, la coupe, le pont, le signe infini, la guirlande, les droites verticales, obliques et les angles.
1.Toutes ces formes seront travaillées individuellement sur une feuille de grand format (plan horizontal) et un tableau (plan vertical) puis, sur des feuilles de format plus réduit jusqu’au format A4. Différents instruments seront utilisés comme le pastel, les feutres, les crayons de couleur.
2. Il s’agira ensuite d’enchaîner ces formes entre elles, en variant leur taille, en travaillant les proportions et en comptant pour acquérir un rythme dans l’écriture. Ce rythme est essentiel pour obtenir une fluidité et une régularité.
« Cette amélioration de la forme est toujours recherchée progressivement. Elle implique l’amélioration du geste qui doit devenir souple, posé et régulier. »
J de Ajuriaguerra
Partant de sa longue expérience de l’écriture, H. de Gobineau en avait valorisé certaines composantes: « formes et mouvements de formes », qui concourent à la bonne marche de l’écriture et favorisent son aisance.